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25 octobre 2011 2 25 /10 /octobre /2011 15:40

      Préparer un concours, c'est avant tout trouver la méthode de révisions qui nous permettra d'être à jour au moment des écrits. La grande majorité d'entre nous a décidé de se consacrer au moins un an à la préparation d'un ou de plusieurs concours. C'est un exercice difficile, tant sur le plan intellectuel que sur le plan affectif et moral. Le choix d'une préparation est donc un exercice très important. C'est pourquoi j'ai recherché et compilé les différentes prépas qui portent sur les concours ENM (et les autres).

 

Allez, on s'écoute le morceau approprié et on y va !

 

 

 

 

 

Avant de les passer en revue, il faut que je vous précise quelque chose. Toutes les méthodes d'enseignement ne conviennent pas à tout le monde. Certains ont une excellente mémoire photographique, et ils peuvent apprendre par coeur leurs cours très facilement. d'autres ont un esprit analytique, et ne peuvent apprendre que s'ils comprennent pourqoui tel ou tel sujet est important. D'autres doivent s'entraîner à l'exercice de nombreuses fois avant de comprendre le format des épreuves qui leurs seront soumises. De nombreuses universités, ainsi que le site du CNED listent des liens vers le test d'apprentissage de Kolb. Voici un lien de l'Université de Liège; je vous encourage à passer le test avant d'organiser votre travail pour l'année. D'après le test je suis une "méthodique pragmatique", avec des points forts et des points faibles. mais je ne révèle pas le contenu du test, il vous faudra le prendre pour vous faire une idée !


Une fois que vous connaissez votre méthode de travail, vous devrez vous organiser en lisant le programme, la bibliographie ainsi que les annales. Si vous pouvez lire les meilleures copies, encore mieux ! Vous savez à quoi vous attendre. Au fait : c'est normal de se sentir un peu découragé lorsqu'on lit une excellente copie ou un sujet épineux, mais les meilleurs candidats étaient comme vous au début des révisions. Rome ne s'est pas faite en un jour !

 

Concernant les prépas, j'en ai sélectionné trois, celles que l'on conseille le plus souvent. J'avais néanmoins des objectifs précis, puisqu'il me fallait absolument une prépa par correspondance. Mon objectif était de rendre le plus de devoirs possibles afin de voir une courbe de progression. Je vais écarter tout de suite les enseignements dispensés dans les différents IEJ; si la structure est la même partout, la qualité des intervenants et les contacts avec de nombreux professionnels du droit tout au long de la scolarité peuvent changer l'issue d'un concours du tout au tout. Donc, avant de vous inscrire, contactez le secrétariat; en général ils vous donneront la température de l'endroit assez rapidement.

 

Attention : je n'ai suivi aucune formation privée. Je fonde ces renseignements sur le site web UNIQUEMENT. Je n'ai pas d'avis personnel ni sur les formations ni sur l'ambiance. Je partage, et je me moque un peu, point barre.

 

 

1) ISP, "Formation accélérée, Guronzan en promotion"(www.prepa-isp.fr)

 

Qui ? Les gros bourrins ou ceux qui peuvent apprendre 150 pages en deux jours, sans dormir, sans manger, et avec le café en intraveineuse. Lorsque je voyais mes camarades sortir de cours, je pensais qu'une soirée au Milk Bar avec Alex et ses potes aurait été un moment de détente bienvenu.

 

Comment ? Uniquement sur place, par sessions de formation de deux semaines à Paris. Il existe des bureaux à Aix-en-provence, mais j'ignore s'ils dispensent les formations.

 

So what ? Le site est très joli, mais dès l'annonce, le ton est posé : prépa aux écrits, aux oraux, mise à disposition des sujets et des annales, ainsi que des polycopiés. Ca ne rigole pas. L'ISP publie des statistiques très intéressantes quant à la proportion d'admis aux concours, mais il ne faut tout de même pas oublier que deux semaines à fond ne servent à rien lorsqu'on a jamais ouvert un bouquin de sa vie. Venez donc préparés.

 

La douloureuse : 2900 euros, sans compter l'hébergement. (Un sacrifice humain)

 

2) CFJ, "Parce que l'ISP c'est pour les ploucs" (www.centredeformationjuridique.com)

 

Qui ? Ceux qui ont plus de temps devant eux et qui veulent un encadrement personnalisé. CFJ, c'est un peu plus "standing". L'accent est mis sur le contact avec les intervenants, donc vous pourrez être chouchoutés par un maître de conf', ce qui est assez rare pour être noté (parce que pour le TD de constit' à huit heures du matin, là, ils étaient pas très sympas).

 

Comment ? Sur place, mais également par correspondance, au choix. Il y a un accès à une actualisation des cours, donc pour ceux qui ne sont pas organisés, c'est une véritable mine d'or.

 

So what ? J'avais demandé un devis gratuit par mail. Mon interlocuteur, très gentil, m'avait envoyé tous les renseignements que je désirais en un temps record... Puis s'est affichée ...

 

... La douloureuse : "Vous êtes débiteur de CFJ de l'ordre de 3300 euros..."

                              "AAAAAAARRRRGH !"

                              "...Vos paiements mensuels commenceront à partir du 1er du mois suivant."

                              "RETOUR ARRIERE ! RETOUR ARRIERE !!!!!!!!!!!!!!"

En terme de sacrifice, cela fait un sacrifice humain + une chèvre.

 

3) Le CNED, "Pour chaque inscription, un catalogue CAMIF offert" (www.cned.fr).

 

Qui ? Les internes, les fils de profs et ceux qui portent des vestes en tweed à 21 ans. Bref, des hippies.

 

Comment ? Par correspondance, avec un lien au correcteur. Il existe également des supports vidéo que vous pouvez télécharger afin d'avoir les bons conseils pour les oraux. Il existe un enseignement spécifique pour tous les concours du Ministère de la Justice, sauf... pour l'ENM. Par contre, vous pourrez vous inscrire à de nombreux cours "au choix" qui regroupent toutes les options. Le tarif est dégressif dès deux cours choisis. Il vous proposent un manuel, des actualisations et cinq devoirs corrigés, ainsi qu'une méthode d'organisation de travail.

 

So what ? Ben... ça ne se prend pas la tête, mais c'est certain que c'est à vous de vous organiser. Vous n'aurez pas le même suivi, mais cela peut être intéressant en complément d'un IEJ ou si vous décidez de bosser de chez vous.

 

La douloureuse : entre 350 et 600 pour chaque concours (un hamster).

 

 

 

J'espère que cela vous aura donné de bonnes idées, et je vous renvoie sur leur site pour plus de renseignements. Allez, c'est Novembre, les nuits sont longues, et le écrits lointains.

 


 



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24 octobre 2011 1 24 /10 /octobre /2011 15:06

Rions un peu avec l'Ordonnance du 22 décembre 1958.


Avec ce titre qui frise l'absurde, il s'agit de traiter la question très sérieuse et très floue du devoir de réserve du magistrat. Ce devoir de réserve se situe plus particulièrement à l'article 10 de l'ordonnance :


          Art. 10. -
Toute délibération politique est interdite au corps judiciaire.

Toute manifestation d'hostilité au principe ou à la forme du Gouvernement de la République est interdite aux magistrats, de même que toute démonstration de nature politique incompatible avec la réserve que leur imposent leurs fonctions.


Est également interdite toute action concertée de nature à arrêter ou entraver le fonctionnement des juridictions.


Comme nous le voyons, les trois alinéas de l'article semblent plus que définitifs, notamment le dernier sur le droit de grève (qui n'existe pas : en février 2011, c'était une flash-mob). Mais nous sommes en octobre 2011, un automne dédié aux échéances électorales. De nombreux magistrats sont intéressés par la politique, et je le leur souhaite. Certains ont participé aux primaires organisées par Europe Ecologie Les Verts ou le Parti Socialiste. D'autres ressentent les mouvements sociaux, du Printemps Arabe à Occupy Wall Street en passant par les Indignados de Madrid. Il s'agit d'un sujet sensible dans les amphithéâtres de fac de droit en France. Un juge doit être indépendant et impartial, et son devoir de réserve doit lui permettre d'atteindre cet "état de détachement". Mais nous voyons tous que nous avons formé une opinion sur bien des sujets que nous potassons pour l'épreuve de Culture G, de la géopolitique ("l'OTAN doit-il intervenir en Syrie ?") à la sociologie ("Doit-on légaliser le cannabis ?") en passant par l'économie ("L'Europe doit-elle venir en aide à la Grèce ?"), lorsqu'on ne parle pas de choses qui touchent le quotidien d'un magistrat : la prison, l'aide sociale à l'enfance, le droit des étrangers...


Les juges français sont traditionnellement à l'écart du débat politique. C'est un fait qui se trouve à l'opposé, par exemple, de la conception américaine : aux Etats-Unis, un candidat à la Cour Suprême peut être choisi ou écarté en fonction de son opinion personnelle sur l'avortement (décision Roe v. Wade). Les représentants du Ministère Public sont en général élus. En Louisiane, les juges du siège le sont également. Il ne viendrait à l'idée de personne d'accuser un juge de partialité lors d'un jugement, puisqu'il s'agit, en général, de promesses électorales. D'ailleurs, les cours sont très pointilleuses en matière de mistrial car les opinions politiques doivent être limitées aux marches du palais. Dans les murs, seul le droit compte.


En France, le magistrat est toujours vu aux abords des affaires publiques, un peu comme un nageur frileux qui trempe les pieds dans le grand bain. Dans son ouvrage  Juger, Serge Portelli parle de "la position foetale" du juge, silencieux et replié dans le pouvoir centralisé. Selon lui, et ce jusqu'à la Libération, le corps judiciaire était empreint d'une certaine... étroitesse d'esprit. La création du CSM, puis l'apparition de syndicats à la fin des années 60, et enfin la décennie des "super-juges" financiers au cours des années 1990 ont remis en question cette vision du magistrat "notable". Aujourd'hui le magistrat est intégré dans la vie de la Cité, et il doit en comprendre les mécanismes et les enjeux. Il travaille avec des travailleurs sociaux et des élus, et devient plus que la bouche de la loi et l'applicateur de la politique judiciaire du Gouvernement.

 

De là, deux questions apparaissent. D'une part, un juge peut-il avoir sa carte dans un parti-sans rechercher une fonction électorale? Peut-il être membre d'une association dont le but est l'aboutissement d'un agenda politique ou institutionnel ? Plus simplement : un juge peut-il, pendant son temps libre, manifester avec le PS contre la réforme des retraites, ou bien signer une pétition mentionnant sa fonction ? Un procureur peut-il, pendant son temps libre, être bénévole à la Cimade ?

 

De ces deux questions je n'ai pu trouver de réponse claire et définitive. En me penchant un peu sur la jurisprudence du CSM, j'ai pu trouver des décisions qui permettent de préciser les dispositions de l'article 10.


L'une d'elles est une décision de 1987 rendue par l'organe en charge de la discipline des magistrats du Parquet. Le magistrat en question avait émis, lors d'un discours prononcé à l'audience solennelle de son TGI, quelques observations sur le traitement pénal de la toxicomanie en France. Ce dernier émettait des réserves quant à une approche uniquement répressive de la toxicomanie. Voici deux paragraphes intéressants :


"Considérant que M. X n’a critiqué ni la loi en vigueur, ni un acte du gouvernement, ni la politique mise en œuvre par le garde des sceaux, et moins encore par le gouvernement, mais qu’il a évoqué le principe social d’interdiction de la drogue observé depuis plus d’un siècle par toutes les nations, et ses conséquences, et a cru pouvoir en déduire le caractère inéluctable de l’accroissement de la toxicomanie et mettre en garde l’assistance quant à l’inefficacité de sa répression, à laquelle devrait être préférée la prévention, exprimant ainsi une opinion personnelle, présentée comme telle, sur un problème de société dont la gravité et les aspects dramatiques étaient soulignés ;

Que de telles considérations ne réalisent pas une démonstration de nature politique et que si l’atteinte au devoir de réserve peut résulter de propos injurieux, voire simplement excessifs ou volontairement provocants, elle ne peut être constituée par la simple expression d’une pensée non-conformiste ;"


Il faut remarquer en tout premier lieu que le magistrat n'avait pas critiqué le gouvernement ni sa politique en matière de toxicomanie, mais avait brossé un tableau plus large, traitant de la position prohibitionniste des pays occidentaux en la matière. De plus, il avait participé à de nombreux projets et groupes de discussion en la matière, dans le cadre de ses fonctions. Il pouvait donc donner son avis, même s'il n'allait pas dans le sens de la politique du gouvernement. Mais ne partez pas en courant occuper Wall Street : le devoir de réserve est le garant du droit à l'indépendance. Le but est la sécurité juridique. Donc, un magistrat qui manifeste ou s'exprime publiquement sur un sujet qui pourrait servir ou desservir un justiciable entrave son devoir de réserve. Un juge de la Chambre Sociale d'une Cour d'Appel ne peut aller manifester contre la fermeture d'une usine. Un procureur ne peut aider des étrangers à monter leur dossier à la Cimade. Mais un juge peut formuler ses opinions sur l'impact d'une délocalisation au niveau de sa juridiction. Et un procureur peut rechercher les clés d'une intégration réussie, et publier ses travaux. Après tout, le Syndicat de la Magistrature avait publié "le guide du manifestant arrêté" dès 2005, et il n'avait fait que rappeler la loi. La critique constructive est toujours un excellent moyen démocratique. Et oui, je pense qu'un magistrat peut adhérer à un parti ou faire des dons à Amnesty France, à condition de rester indépendant de ces autres acteurs politiques. Le juge doit être indépendant des contre-pouvoirs, car ils restent néanmoins des instruments de pouvoir.


Il faut également remarquer que les magistrats en 2011 sont beaucoup plus indépendants du pouvoir, puisqu'il y a une multiplication des sources juridiques. En effet, un magistrat se doit d'appliquer la Convention Européenne des Droits de l'Homme même si elle est contraire à une disposition législative. Et souvenons-nous avec émotion de l'applicabilité directe des règlements communautaires (dans tous les cas) mais aussi des directives (dans certains cas) ! Sans parler des traités internationaux. Les juges sont la bouche de la Loi, mais n'ont plus à être "la voix de leur maître".


Enfin, un magistrat indépendant et impartial l'est parce qu'il est reconnu comme tel dans sa juridiction. Cette éthique est triple. D'abord, une éthique de la transparence, où un magistrat peut avoir des opinions ou des croyances et les exprimer dans sa sphère privée sans pour autant manquer de respect à ceux qui ne partageraient pas les mêmes, et en conservant une approche mesurée de ses propos. Ensuite, une éthique républicaine, qui respecte l'Etat de droit ainsi que le processus législatif démocratique, c'est-à-dire en "jouant le jeu" en matière politique en respectant les dispositions de l'Ordonnance. Enfin, une éthique humaniste,  qui place l'homme au centre des interrogations juridiques et juiciaires, où tous les hommes sont égaux entre eux, même les meurtriers pédophiles. Le magistrat est donc un notable : quelqu'un qui est remarqué pour ses qualités. 

 

 

 


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30 septembre 2011 5 30 /09 /septembre /2011 11:07

Oui, ho hé, si même les journalistes du Magazine Littéraire peuvent piquer des morceaux choisis, je ne vois pas pourquoi je devrais me gêner...(Le premier qui me retrouve l'article du Code de Propriété Intellectuelle relatif au plagiat aura droit à un bon point et la distinction honorifique de Juri Nerdus).

Voilà Voilà. J'ai loupé l'écrit. Pas de beaucoup, mais ça fait toujours un peu mal à l'ego. Et puis ça faisait longtemps que je n'avais pas posté. Double honte. Donc, comme tout revers, après une période de deuil noyée dans le Vermouth-Gin et le magret de canard (la déception n'excuse pas le manque de classe), je repars, à fond les ballons, pour une nouvelle rentrée et une nouvelle année !

Et vous, ça va bien ? Des potins ?

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11 mai 2011 3 11 /05 /mai /2011 16:14

Je ne sais pas pourquoi, mais je suis toujours tétanisée lorsqu'on me demande de travailler sans documents. J'ai toujours eu une grande admiration pour mes camarades qui pouvaient réciter un cours par coeur. Cependant, il faut bien se rendre à l'évidence : j'ai une mémoire de poisson rouge (Merci Disney).

 404_nemo.jpg

Retroussons-nous les manches les amis, si vous aussi vous êtes dans le même cas, arrêtez de bûcher, et commencez à rédiger.

En effet, je vous propose une méthode originale mais qui marche tout le temps : écrire ses réponses avant le concours. Attention, je ne vous dis pas de vous confectionner des tusts, mais de rédiger préalablement les éléments du programme en apportant une problématique. Croyez-moi, lorsqu'on se souvient d'une problmatique, les connaissances remontent toutes seules à la surface.

      Je vous envoie, à titre d'exemple, l'une des premières réponses aux questions courtes. Il y a là une fiche complète sur le Président de la République, un début de réponse sur l'histoire et le statut de la magistrature, et une introduction concernant la police administrative. Comme vous pouvez le voir, il s'agit d'éléments de réponse : en deux heures, il sera impossible d'apprendre et de recopier toute la fiche concernant le Président de la République. Il peut également y avoir des erreurs et des approximations. Après tout, je ne suis pas qualifiée pour transmettre quoi que ce soit en droit public. Il s'agit d'un canevas à enrichir par vous-mêmes au fur et à mesure.    ( Droit Public - réponses aux QRC Droit Public - réponses aux QRC).

J'en profite pour vous transmettre deux autres choses : tout d'abord, un ficher PDF d'un article traitant de la magistrature sous le régime de Vichy.  magistrature sous Vichy magistrature sous Vichy. j'ai pu constater, hormis les manuels d'histoire du droit, qu'il n'y a avait qu'une littérature relativement pauvre qui traitait de cette période. Voici donc le seul article que j'ai pu trouver. Mais si vous avez d'autres sources, n'hésitez pas à me les transmettre (à vot' bon coeur, m'sieurs-dames !).

Ensuite, le lien vers le meilleur cours de droit administratif que je connaisse, celui du professeur Coulibaly, enseignant à Toulouse. Je vous recommande particulièrement le lexique, qui offre des définitions simples et élégantes aux grands concepts du droit administratif.

Plus qu'un mois, my friends ! On est chauds !

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3 mai 2011 2 03 /05 /mai /2011 12:46

... les avocats écoutent du ska, et un député écoutait du métal.

 


 

 

C'est avec une grande tristesse que j'ai appris le décès de Patrick Roy dans la nuit de lundi à mardi, des suites de ce que l'on nomme pudiquement "une longue maladie". Lui savait, et avait informé qu'il s'agissait d'un cancer. C'est suffisament rare pour être noté.

 

Son engagement pour une forme musicale contemporaine vient à chasser le préjugé suivant : dès que l'on accède à de hautes fonctions, il faut être propret et s'attacher à la Culture. Celle avec une majuscule.

 

Loin de moi l'idée de renier Haydn, Beethoven ou Chopin. Ces compositeurs étaient des génies dont les notes résonnent toujours. Mais lorsque l'on remplit notre fiche de renseignements pour le grand oral de l'ENM, pourquoi écarter d'autres musiques contemporaines ? Y a-t-il une différence de niveau entre Mozart, Cole Porter et les Libertines ? Si je puis donner mon humble opinion, la seule différence est celle du snobisme.

Aux candidats : vous n'êtes pas obligés de vous forcer à aller à l'opéra si vous préférez autre chose. La seule exigence est l'ouverture d'esprit. Si vous n'avez jamais vu de concert de musique classique ou de jazz, profitez de votre année de préparation : c'est une expérience comme une autre, et cela pourrait vous plaire. Mais m'effacez pas tous vos MP3 pour les remplacer par du André Rieu (misère !).

 

Il n'y a pas, pour ma part, de musique "respectable". C'est un mythe. Les choeurs grégoriens inspiraient le salut tout comme la terreur divine. Les valses de Vienne furent d'abord interdites car jugées trop lascives. Et Billie Holiday aurait pu apprendre un truc ou deux à la moindre starlette sur la meilleure manière de se repoudrer le nez.

La musique, quelle qu'elle soit, apporte le réconfort et a le pouvoir d'arrêter le temps. La musique a une valeur thérapeutique. Lorsque l'on écoute l'enregistrement du concert de Johnny Cash à la prison de Folsom, on entend que cet artiste a fait beaucoup plus en une soirée pour ces détenus que le système pénitentiaire en un an. Des initiatives de concert en milieu carcéral ont lieu en France, notamment au cours de la fête de la musique, tous les styles musicaux étant représentés. La musique tisse le lien social, qu'on le trouve dans l'orchestre ou dans la fosse. Surtout dans la fosse : le lien social est essentiel, sinon on se rétame en tentant un "crowd-surfing".

 

A ce préjugé se raccroche une question de contexte : il aurait été malvenu qu'un magistrat achetât La Mauvaise Réputation en 1953, ou Freewheelin' en 1963. Trop controversés, ces deux exemples de contre-culture sont désormais considérés comme des classiques que l'on retrouve dans de nombreuses bibliothèques musicales. Devrait-on dire qu'il y a un délai à respecter, une sorte de prescription de la reconnaissance musicale ? Doit-on, en définitive, n'aimer que les chanteurs morts ? Par le spectre de Tino Rossi, c'est bien trop triste !

 

Il ne me semble pas que l'écoute de musique populaire contemporaine soit incompatible avec la fonction à laquelle on aspire. Il s'agit avant tout d'aimer la musique, et de savoir faire la différence entre une oeuvre d'art et ses opinions personnelles. Certains courants musicaux sont réputés avoir des opinions discriminatoires et violentes. C'est le cas du rap aujourd'hui, ce fut le cas autrefois du punk. Il faut raison garder. La postérité ne retient qu'une poignée d'artistes, et oublie ceux qui sont trop mauvais. Si aujourd'hui tout le monde connaît les Sex Pistols et personne Billy Idol ou le Oi !, c'est bien pour cela. Dans dix ans, le moindre rappeur qui remplace le nom d'une femme par celui d'un animal afin de créer la polémique aura entièrement disparu des musicothèques. Vous vous souvenez d'Orelsan ? Exactement.

 

En attendant, tout mon respect au regretté Patrick Roy. 

 

 

 

PS : Pour ceux qui veulent redécouvrir le métal, je conseille de voir le documentaire "Metal : A Headbanger's Journey" ("Métal, le voyage au coeur de la bête") réalisé par Scott McFayden et l'anthropologue Sam Dunn. Si si, c'est de la Culture G !

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28 avril 2011 4 28 /04 /avril /2011 14:37

  Je ne suis pas une Colette de la dissertation, c'est pour cela que je vais envisager ce billet avec modestie. Mais voyez-vous, j'enrage.

 

Quel est l'imbécile heureux, l'illuminé pédant, le cuistre pathétique, le snob mal embouché qui a pondu le titre "en interrogation" ?

 

Prenez le mien. Il s'agit du plus petit dénominateur commun de la problématique, à savoir "concept", virgule, "nom-concept" suivi de "qualificatif" pour terminer sur le point d'interrogation. Vous savez, j'ai de l'indulgence pour les titres écrits de cette manière, mais avec un point. Lorsqu'on n'a que cinq heures, il faut choisir l'efficacité, et dans le doute, je me plie à l'exigence de clarté en sacrifiant le Verbe. Mais le point d'interrogation, non. Cela donne un air faussement modeste, et il nous semble entendre l'auteur, derrière son bureau, les oeuvres complètes d'Orwell, jamais lues, reflétées sans ses Ray-Ban. 

 

  "Attends, je t'explique. Je ne suis pas là pour asséner des vérités. L'argumentation et le débat, ça fait bourgeois. C'est pour cela que je prime le Concept. Moi, j'interroge. Je suis le centre de l'interrogation, car toute interrogation est subjective, tu vois ? Grâce à ce point d'interrogation, je place le débat dans un cadre mesuré, et mes exemples permettront d'alimenter mes prolégomènes. Parce que, dans la vie, il faut être neutre."

 

Deux mots, faquin : Ta. Gueule. C'est le niveau zéro de la question rhétorique. On passe plus de temps à examiner la question qu'à lire la réponse. Mais nous tous, juristes, y avons succombé un jour ou l'autre. Question d'apprentissage, sans doute. Il est vrai que nous aimons bien les structures, et voici ce qui nous désavantage en culture générale : le plan en deux parties.

 

  Attention, il ne s'agit pas pour moi de promouvoir un type de plan. L'examen recommande le plan en deux parties, et je me range du côté de la réussite. Mais nous avons l'habitude, que dire, le tic, de penser par deux. Deux concepts, deux parties, une longue introduction, et une conclusion ratatinée. C'est comme cela. Le juriste français ne peut sacrifier au plan dialectique, celui que l'on rédigeait en trois parties au bac de philo. Or la troisième partie était la plus importante, car c'était là que se situait l'interprétation personnelle du sujet. C'était là où il fallait donner son avis. Si l'on tronque cette partie, c'est pour une raison de neutralité. Il ne faut pas, en tant que juristes, nous laisser emporter par notre opinion personnelle, car si l'interprétation compte, n'oublions pas qu'il s'agit de la Loi (je vous renvoie au discours de Portalis). De ce fait, le II A devient notre synthèse, et le II B notre conclusion. Nonobstant cela, il faut toujours rechercher la mesure et l'équilibre des parties. Nous avons tous "bazardé" les évolutions historiques dans notre I A, et les perspectives d'avenir dans notre II B. Ma suggestion serait de traiter toutes les étapes comme également importantes, et de laisser l'historique dans l'introduction (si c'est faisable). De plus, afin de rendre l'écriture "rentable", l'appréciation personnelle doit intervenir à tout moment de la dissertation. Mais attention : il ne faut pas laisser transparaître son inclinaison pour tel ou tel exemple, car le choix lui-même definit son opinion. Mieux vaut essayer, lorsque de propos, d'envisager les conséquences d'un argument, exemples à l'appui. Encore mieux : contrebalancez les citations inévitables par des citations d'auteurs qui vous ont marqué, dévoilant beaucoup sans faire dans l'effet d'annonce.

 

Il est inévitable d'être un peu faiseur lorsqu'on rédige. Mais restons classe. Je dédie l'extrait suivant aux profs de prépa qui ont, un jour, pondu ce genre de titres.

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31 mars 2011 4 31 /03 /mars /2011 17:26

Une première bonne nouvelle à tous ceux qui recherchent des sujets d'oraux : l'ENM a poublié une liste de sujets d'oral et de mises en situation disponibles ici. Il nous est donc possible de procéder à une analyse des sujets (qui datent de 2009), souvent para-juridiques, qui sont proposés au moment des épreuves d'admission.

Mais, cela en devient habituel, c'est un travail pour un autre post. Je crois qu'entre les révisions, le stage, les préparations de concours et le travail sur le blog, je commence à prendre le pli d'une journée dans le service public de la Justice ! (Alors là, si on ne me recrute pas ...)

Mais ce post n'est pas une complainte. C'est une déclaration d'amour.

Antoine Garapon est magistrat, auteur d'une vingtaine d'ouvrages, collaborateur de la revue Esprit, directeur de la collection Bien Commun aux éditions Michelon, et hôte de l'émission éponyme sur France Culture. Autant vous dire qu'il est au centre du zeitgeist des sciences sociales contemporaines.

Aujourd'hui, je m'adresse à ce Monsieur, et je lui dis : merci. Sur toutes les émissions du Bien Commun que j'ai religieusement fichées, une grande majorité abordait des thèmes qui se sont retrouvés par la suite aux oraux 2010. Chaque prise de notes ne peut se faire sans Wikipédia à portée de main, les citations d'auteurs ou de définitions techniques en sciences sociales foisonnant au gré des entretiens. Merci Monsieur Garapon, vous qui demandez régulièrement à vos invités à simplifier "pour nos auditeurs... Si possible en deux idées principales" des concepts extrêment difficiles, qui citez vos sources (généralement des articles ou ouvrages courts), et qui avez, car c'est aussi important, une jolie voix.

Mais cette émission ne s'écoute pas uniquement "pour" les concours. C'est en trente minutes une véritable formation continue du juriste sur ce qui constitue son univers. Et puis c'est tout simplement intéressant, et enfin, ça fait plaisir d'écouter des spécialistes qui présentent leurs travaux de manière compréhensible. La vulgarisation, malgré son origine lexicale, a ses lettres de noblesse.

J'invite donc tous ceux qui lisent ce post et qui en ont raz-le-bol de ficher des manuels de Culture G de foncer vers leur BU trouver les numéros d'Esprit, et d'écouter l'émission en podcast (disponible dans mes liens !)

Until Tomorrow, People !

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28 mars 2011 1 28 /03 /mars /2011 23:02
Suite de mon rapport de stage...

L'accueil est l'endroit où l'on envoie les autorisations de visite des détenus non encore jugés, donc soumis au régime de la détention provisoire. Une fois la personne condamnée, il s'agit d'une prérogative des services pénitentiaires.

Le droit de visite est soumis aux dispositions de l'article 8 CESDH sur le droit à une vie privée et familiale (Messini c. Italie, 28 sept. 2000). Lors d'une détention provisoire en maison d'arrêt, la demande de visite venant d'un membre de la famille ou d'un proche est déposée devant le Juge d'Instruction (il semble également déposé devant le JLD, mais le texte indique "le juge chargé de l'information"). Le permis de visite, selon les articles 145-4 et D. 64 CPP, peut également être délivré par la Chambre de l'Instruction en une décision "écrite et motivée et non susceptible de recours". Il faut ici distinguer le permis de visite et le permis de communiquer, qui s'applique à l'avocat de la personne en détention ou plus largement dans un cadre juridique professionnel (notaire, agent de ploice, etc...).

Il s'agit donc, malgré une restriction quant aux délais posés par l'article 145-1, d'une décision qui reste discrétionnaire, notamment dans le choix des personnes qui peuvent visiter le détenu : si la famille proche (parents, conjoint, enfants) se voit rarement refuser le permis, une telle demande peut pafois être délicate pour les concubins (notamment si le concubinage est de fraîche date) ou pour les amis. Il ne faut pas oublier que le juge peut également imposer des restrictions dans le choix de visite (surveillance, visites dans un local séparé par une vitre, etc...) Ces restrictions doivent néanmoins être considérées de manière proportionnelle en conformité avec les décisions de la Cour Européenne des Droits de l'Homme. Elles doivent donc, selon la jurisprudence, être "prévues par la loi, poursuivre un but légitime et être nécéssaires dans une société démocratique".

La CEDH le rappelle et l'affirme : la prison n'est plus un lieu d'exception où s'arrête le droit pour faire place à la règle pénitentiaire: "La Justice ne saurait s'arrêter à la porte des prisons" (Campbell & Fell c. Royaume-Uni, 28 juin 1984).

Source : Encyclopédie de droit pénal et de procédure pénale, Dalloz, article "Prison" par Jean-paul Céré et Martine Herzog-Evans

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28 mars 2011 1 28 /03 /mars /2011 13:33

Le Stage 2.0... Voici pour vous le compte-rendu de mes expériences d'un stage de deux semaines en Cour d'Appel !

Je précise une chose : je respecte mon anonymat, ainsi que celui des personnes qui ont eu la gentillesse de m'accueillir, et surtout des justiciables aux audiences auxquelles j'ai eu le privilège de pouvoir assister. Il n'y aura donc pas de brèves sur la vie du palais. Car cela n'a aucune importance, et puis de toute façon je n'ai pas la verve de Maître Eolas et de Maître Mô, que je vous invite vivement à consulter. Mon but est de vous décrire comment la procédure, que l'on voit de manière abstraite dans les manuels de droit, est abordée de manière pratique dans un cadre professionnel. J'en profiterai pour faire des rappels afin de montrer la corrélation entre ce que l'on apprend à l'Université et sa mise en relief dans la pratique.

Je vous encourage vivement à faire des stages en juridiction. Après deux semaines, on "sait" réellement de quoi on parle, et c'est un avantage à exploiter lors du concours.

 

Je commence donc par le premier jour : l'accueil.

L'accueil est le groud zero de la procédure. Il s'agit d'un accueil physique ainsi qu'un accueil téléphonique et postal. Il oriente les justiciables dans leurs droits et démarches. Il faut donc maîtriser absolument l'organigramme de la Cour, et être capable d'une grande patience et savoir tisser un excellent relationnel avec les greffiers, magistrats, avocats et avoués qui la sillonent. L'accueil est en effet une mine d'informations. 

Outre l'orientation, l'accueil s'occupe de la reception du courrier, ainsi que de l'envoi des demandes de visites dans les établissements pénitentiaires.

Avant de nous pencher sur cette procédure essentilelle en pratique, je vais soulever quelques observations concernant la sécurité dans les tribunaux, car l'accueil est surtout le théâtre de recontre avec des justiciables qui sont souvent courtois, mais qui peuvent parfois "dépasser les bornes".

Il s'agit d'un enjeu de taille, car ni les greffiers ni les magistrats ne sont à l'abri d'une agression dans l'exercice de leurs fonctions. Cette question a notamment été soulevée par l'Union Syndicale des Magistrats (USM) dans leur Livre Blanc 2010 sur l'Etat de la Justice en France. Lorsque l'on regarde la liste des TGI et des TI, on se rend compte que la sécurité compte pour beaucoup dans le budget d'une juridiction (à tel point qu'elle semble remise en question dans certains tribunaux face aux coûts excessifs). D'ailleurs, il ressort du Livre Blance que la sécurité des tribunaux dépend souvent de compagnies privées de sécurité. Bien que j'ai pu constater de visu leurs professionnalisme lors de mon stage, l'on peut s'interroger sur la différence de formation entre un agent de sécurité privée et un agent de police...

De même, le Livre Blanc note un manque de sécurité dans les salles d'audience des petits tribunaux, un manque de souplesse dans la coordination de la sécurité qui influe sur le fonctionnement d'une juridiction (peu de sécurité le soir, ou horaires de convocaton extrêmement restreints...), et, parfois, une défaillance dans le dispositif anti-incendie. 

Il existe au sein de la fonction publique d'Etat des Comités d'Hygiène et de Sécurité (CHS) qui fonctionnent sur le même principe que le secteur privé. Leur composition paritaire a été remise en question par la loi 2010-751 du 5 juillet 2010. Une consultation en matière de souffrance au travail a d'ailleurs été ouverte, dont fait partie le Syndicat de la Magistrature (SM). De même, le site du Syndicat national des Greffiers de France a reproduit sur son site l'article de la Semaine Juridique en date du 14 mars 2011 (JCP G 2011, act. 294) sur la "Justice en Crise".

Deux problématiques apparaîssent : il faut pouvoir d'abord concilier sécurité des justiciables et sécurité des magistrats et fonctionnaires de la Justice, ce qui permet une véritable sérénité dans le processus judiciaire : sécurité physique, mais également sécurité juridique, notmment en appréciant l'impact de l'inflation législative sur le fonctionnement de l'institution judiciaire.

Il faut ensuite inscrire la Justice comme une autorité moderne, dont l'organisation et la gestion des ressources, budgétaires comme humaines, s'inscrit dans une vision orientée sur la qualité de la justice rendue et non sur la quantité, la qualité étant le moteur permettant une justice plus rapide et plus efficace.

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21 mars 2011 1 21 /03 /mars /2011 18:48

Avant tout, je voulais m'excuser pour le temps passé sans post. De nombreux évènements se sont enchaînés, notamment un stage à la Cour d'Appel ainsi que les résultats d'admissibilité du concours de greffier. Je prendrai le temps de vous raconter par le menu le stage d'une part, et le grand oral pour le concours de greffier d'autre part.

 

Bref,chose promise, chose due: les sujets.

 

D'abord les sources. J'ai trouvé ces sujets sur ce lien. Je remercie avant tout les personnes qui ont posté leurs sujets, et j'espère que ces bonnes âmes ont toutes été admises. Le bon karma paie toujours.

Je suppose, vu les dates, qu'il s'agit du concours 2010.

 

Il y a également des sujets d'oraux techniques, mais cela fera l'objet d'un post ultérieur.

 

Voici la liste (incomplète) :

 

-A quelles conditions un système répréssif peut-il être crédible et efficace ?

-L'homme, l'urbanisme et l'environnement.

-L'urbanisme a-t-il le sens de l'humain ? (décidément...)

-Comment être solidaire les uns des autres aujourd'hui ?

-La procréation assistée. (sujet difficile, à mon humble avis)

-Les principales composantes de la France à l'étranger.

-La bombe atomique a-t-elle modifié la conduite de la guerre ? (l'énoncé était très ambivalent...)

-Est-on obligé d'atteindre son niveau d'incompétence ? (alors là...)

-La robe judiciaire.

-Les conflits d'intérêts.

-A-t-on besoin de rêver ?

-Dans le vie politique, qu'est-ce qu'un "centriste" ?

-Qu'est-ce qu'un "marginal", aujourd'hui ?

-La place de l'animal dans les sociétés actuelles.

-Faut-il favoriser l'immigration ?

-Que vous inspire cette citation de George Orwell dans La ferme des animaux : "tous les animaux sont égaux, mais certains animaux sont plus égaux que d'autres" ? (mythique)

-Un Baccalauréat avec 100% d'admis serait-il utile ?

-L'égalité devant la justice : utopie ou réalité ?

 

Je joins à cette liste une liste de sujets "maison" que j'avais inventé en collaboration l'année dernière. Ils ne sont pas du même niveau, mais ils peuvent détendre.

 

-Faut-il avoir peur de l'insécurité ?

-La mondialisation est-elle coupable ?

-Etat moderne, Etat modeste.

-Le terroriste est-il toujours illégitime ?

-Qu’est-ce qu’un Français ?

- Le droit à la différence conduit-il nécessairement à la différence de droits ?

- Faut-il tuer l’esprit de Mai 68 ?

- La femme est-elle un homme comme les autres ?

- Droits et devoirs de l’animal

- Peut-on rire de tout, avec tout le monde ?

- Le sport est-il la continuation de la guerre par d’autres moyens ?

- Faut-il donner à chacun selon son mérite ?

- Qui garde les gardiens du monde ?

- La maison brûle, regardons-nous ailleurs ?

- Calomniez, calomniez, il restera toujours quelque chose.

- L’argent fait-il le bonheur commun ?

- Peut-on gouverner d’un bureau ?

- La Justice est-elle impuissante sans la Force ?

- Big Brother nous regarde-t-il ?

- Faut- il avoir toujours raison ?

-Qu’est-ce qu’on attend pour être heureux ?

 

Sujets « Joker »

 

- Devons-nous habiter dans un sous-marin jaune ?

- Quand je pense à Fernande, que dois-je faire ?

- La Bourse ou la Vie ?

- Un Marx et ça repart ?

- L’homme de Loi est-il nu sous sa robe ?

 

J'espère que ces sujets vous aideront. A bientôt pour de nouvelles aventures !

 

PS : Si d'autres personnes ont des sujets... faites passer...

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